[À la lueur de la bougie]
على ضوء الشّمعة
Une fillette raconte ce qu’est sa vie pendant la guerre : la chaleur éprouvante, le manque d’eau, les coupures d’électricité, les difficultés de ravitaillement, avec les files d’attentes devant les fours des boulangers, les dangers quotidiens, la peur, l’incertitude quant à l’avenir…
Ce récit à la première personne est bien mené et très convaincant. Simple et réaliste, il laisse néanmoins une porte ouverte à l’espoir, en montrant la solidarité entre voisins et en soulignant le fait que l’imaginaire peut aider à oublier la dure réalité, comme, par exemple, ce jeu d’ombres chinoises qui réussit à absorber, durant toute une nuit, la narratrice, ses frères, et les enfants de leurs voisins, venus les rejoindre dans leur appartement jugé plus sûr, alors que les combats font rage tout autour.
Un regret, les illustrations sont assez maladroites.
LV