[Namnoum le fourmilier]
آكل النمل نمنوم
La maman de trois petits fourmiliers emmène ces derniers sur son dos pour leur apprendre à attraper des fourmis pour se nourrir. L’apprentissage se passe bien avec les deux premiers, mais Namnoum, le petit dernier, a du mal à saisir les fourmis avec sa langue filiforme trop courte et faible... C’est gênant, d’autant que son frère et sa sœur n’arrêtent pas de se moquer de lui. La maman l’emmène chez la girafe-médecin, mais le diagnostic est clair : Namnoum ne souffre d’aucune maladie.
Le malheureux Namnoum se réfugie dans un arbre pour se cacher. De là-haut, il voit bien les fourmilières et les fourmis… Que c’est dur de les voir et de ne pas pouvoir les attraper ! Namnoum pleure tellement fort qu’un grand fourmilier entend ses plaintes et accourt. Il réalise alors que Namnoum est doté d’une bonne vue et détecte mieux les fourmilières que tous les autres fourmiliers. Désormais, il a toute sa place dans la communauté ! Le travail graphique effectué sur le texte semi-vocalisé entraîne l’œil du lecteur à la découverte des détails, notamment ceux de l’illustration, faite de tissus et de broderies.
SA