[Quand le lion a dansé]
عندما رقص الأسد
Le lion s’apprête à dévorer un agneau. L’agneau lui demande pourquoi il éprouve le besoin de rugir, et pourquoi il l’a choisi, lui, si chétif, alors qu’il en faudrait dix de son espèce pour le rassasier. Le lion réplique qu’il rugira comme il l’entend, qu’il aime le goût de la chair d’agneau, son parfum délicat, et que voir cet agneau terrorisé est un plaisir supplémentaire.
Mais ce dernier, combatif, lui propose de l’écouter chanter pour ajouter encore à ses plaisirs… Le lion, d’abord réticent, accepte, et le voila bientôt qui fredonne à son tour… De fil en aiguille, l’agneau s’enhardit et persévère jusqu’à apprendre au lion à chanter, danser, aimer ses amis… et ne plus les manger.
Cette fable est amusante mais les illustrations de Ihab Chaker sont, cette fois, peu abouties : si la représentation de l’agneau est réussie, celle du lion est moins convaincante.
LV