Romans

Si ce petit recueil de trois nouvelles n’est pas spécialement destiné à la jeunesse, nous le recommandons cependant aux bons lecteurs, ne serait-ce que pour les questions qu’il suscite à chaque page... Ces trois nouvelles sont autant de voyages qui explorent, chacun à leur manière, une frontière trouble entre humanité et animalité.

Comme l’œil de l’appareil photographique, Julia Billet fait des instantanés peuplés de personnages, de rues, d’odeurs, d’envies, de manques et d’amour. Que se passe-t-il derrière les volets tirés ? Et derrière les yeux d’un enfant aveugle ? Que ressent un soldat noir sanglé dans son uniforme marchant au pas ? Qu’est-ce qui manque à cet homme de quarante ans qui cherche sa mère partout ?

Ce second volume, construit par séquences comme le premier, permet de renouer avec le grand Germeuil, adulescent en errance, qui essaye de gagner sa vie en exerçant son don à voir, lire et comprendre les hallucinations des autres.

Le 26 juin 1960 est un jour historique pour tous les Malgaches. C’est la date à laquelle Madagascar accède à l’indépendance après soixante-cinq ans de colonisation française. L’auteur malgache, Cyprienne Toazara, qui inaugure ici le premier volume de la collection « Ado poche » destinée à encourager les collégiens et les lycéens malgaches à lire en français, nous relate, par petites touches, portraits, bribes de discours et menues conversations, le déroulement de cette journée fameuse, dans la ville d’Antalaha (Province de Diego-Suarez), située au Nord-Est de l’île et connue pour être la capitale mondiale de la vanille.

Michèle Rakotoson fut journaliste à Radio France Internationale (RFI). Fortement engagée dans des projets d’éditions scolaires, elle vit actuellement à Madagascar. Elle est connue surtout en tant qu’auteur de textes destinés aux adultes et a déjà publié une dizaine d’ouvrages, sous forme de romans, nouvelles ou pièces de théâtre. Elle se lance pour la première fois ici dans l’écriture d’un récit adressé plus spécifiquement à la jeunesse.

Maïa Brami, qui a déjà à son actif plusieurs romans jeunesse (chez Grasset, d’abord, Nathan, ensuite) et un roman adulte (chez Folies d’encre), propose, chez Océan Ados, son premier recueil de nouvelles. Intitulé Passages, en hommage aux quatorze moments de bascule de l’adolescence à l’âge adulte que compte le recueil, Maïa Brami capture le portrait psychologique de ses personnages avec la rapidité de l’instantané, un arrêt sur image fugitif, censé révéler une tension, une crise, un doute, ou une simple interrogation.

Après Sur le chemin de l’école (Komedit, 2002 et 2006), récit nostalgique de l’enfance mahoraise de l’auteur, nous retrouvons Ambass Ridjali dans un nouveau récit, centré cette fois sur la vie d’un jeune garçon malgache d’aujourd’hui. Cet ancrage contemporain ne doit certainement rien au hasard ; ce texte est le fruit d’une résidence d’écriture de trois mois, dont a bénéficié l’auteur, bibliothécaire à Mayotte, dans la ville de Mahajanga à Madagascar.

Un petit roman assez surprenant. Un soir, par hasard, une jeune réunionnaise, vivant seule loin de sa famille et de ses traditions, tombe sur Gérard Pério, un skinhead marginal et violent.
La jeune fille est une victime rêvée pour cette brute… Mais elle va se révéler plus forte qu’il n’y paraît, grâce à ses pouvoirs ancestraux. Et le bourreau va se transformer en victime à son tour.
 

Un très joli petit roman pour les plus jeunes. Sur l’île de la Réunion un cyclone menace. Eva sort de l’école juste à ce moment-là. C’est une petite fillette mal-aimée et solitaire. Ses parents se déchirent, la maîtresse la persécute. Elle ne se confie qu’à Dina, sa petite chatte, et à son cahier secret dans lequel elle dépose ses chagrins et ses rêves.

Un roman sympathique bien inscrit dans les paysages et le mode de vie des métropolitains sur l’île de la Réunion. Deux frères sont livrés à eux-mêmes, entre un père très absorbé par son travail et une mère qui a choisi de privilégier sa carrière en partant sur l’île Maurice. Passionnés de lecture et d’ordinateur, ils s’échappent ainsi d’un quotidien pesant.