Le dernier dodo

« Je vivais paisiblement sur mon île perdue au milieu de l’Océan Indien avec mes congénères, en parfaite harmonie avec la nature. Un matin, je vis arriver les premiers prédateurs et le plus cruel d’entre eux : l’homme. » Ce récit raconté à la première personne par le dernier survivant des dodos, expose la destruction de la faune par l’homme, le rapport particulier qu’il a eu par le passé jusqu’à aujourd’hui avec la nature. Entre album et première lecture, ce texte saura alerter les enfants sur les dégâts que peut faire l'homme. Le duo d’auteurs ose pointer du doigt la cruauté et la stupidité de l'homme et le prix de la nature à protéger. Les magnifiques illustrations d’un jeune artiste, Loren Bes, presque des dessins scientifiques, son trait et l’utilisation de l’aquarelle, rendent très bien le contraste entre les deux époques : celle de la vie paisible de tous les animaux y compris les Dodos et celle de l’arrivée des conquistadors, la violence de leur appropriation de la nature jusqu’à la destruction d’espèces complètes comme le Dodo. C’est un roman très documenté, à la fin chaque espèce est mise en avant avec les détails documentaires en trois parties : les espèces protégées en voie d’extinction, les espèces en danger critique, les espèces aujourd’hui éteintes. C’est émouvant et poétique à raconter aux plus jeunes et à faire découvrir à tous.