Afrique
Esperança : lettre d’une esclave au gouverneur
Il émane de ce texte à la première personne une grande émotion : les mots de l’auteur semblent être ceux-là mêmes que cette femme admirable, Esperança, aurait choisis pour raconter son histoire. Esperança était esclave, mais ses maîtres, des pères jésuites, lui permettaient de vivre avec son mari et ses enfants et elle avait eu la chance d’apprendre à lire et à écrire. Elle fut aussi convertie au catholicisme. Hélas, elle dut quitter la ferme, n’emmenant avec elle que les plus jeunes de ses enfants, et travailler comme cuisinière chez un capitaine violent et intraitable., inspirée par sa lettre.
Nathalie Beau