Dans un récit poétique empreint de son expérience personnelle, Mickaël El Fathi, grand voyageur, invite le lecteur à l'accompagner dans son périple autour du monde. Il lui transmet sa passion, son indicible besoin de rejoindre l'horizon.
Auteur :Reem Makhoul, Stephen FarrellIllustrateur :Fouad MezherÉditeur :Ossass-Stories
Cet album joue sur le fait que le mot arabe « Khayal » خيالpeut désigner à la fois l’ombre ou l’imagination, et ce jeu est maintenu tout au long du livre. Schéhérazade, une petite fille vivant à New York, a une ombre/imagination très malicieuse. Cette dernière aime n’en faire qu’à sa tête ; d’ailleurs, elle n’hésite pas à s’amuser toute la nuit avec les gouttes d’eau, les couleurs et les reflets. Fatiguée le lendemain matin, elle laisse Schéhérazade partir à l’école sans l’accompagner..
Les bibliographies de Takam Tikou regorgent de beaux livres qui trouveraient parfaitement leur place dans les cadeaux de cette fin d’année, que ce soit parmi les livres qui nous viennent d’Afrique, du Monde arabe, de la Caraïbe ou de l’océan Indien. Beaucoup d’entre eux mettent en valeur le patrimoine et les traditions, comme les albums dans lesquels la petite Zoumourrouda fait découvrir la diversité des villes du Moyen-Orient, ou les histoires de Joha ou Nasreddine, personnage mythique de la tradition orale du Monde arabe. Le patrimoine littéraire est aussi à l’honneur avec de belles éditions de contes, de comptines, de proverbes… Les contes africains, trésors qui nous viennent de l’oralité, sont publiés au Togo, au Maroc, et aussi en France. Dans la bibliographie de l’océan Indien, trois volumes de contes sont le résultat de travaux réalisés dans des écoles de Madagascar et de Normandie. Que d’occasions de partir à la découverte de l’autre !
Takam Tikou
Novembre 2011
Une nouvelle édition de Takam Tikou pour partager avec vous des informations venues de nos quatre mondes sur le livre et la lecture des enfants et des jeunes.
Dans le Monde arabe, l’essor du livre pour la jeunesse, et surtout de l’album, se poursuit à un rythme soutenu. Deux articles montrent l’engagement d’un auteur, Fatima Sharafeddine, et celui d’une communauté de professionnels aux Émirats arabes unis pour amener l’enfant à la lecture. Au Togo, les contes se lèvent et roulent, roulent jusqu’aux publics grâce au travail de l’association La Cour des contes. Takam Tikou se fait aussi l’écho du premier congrès régional, en terre africaine, d’IBBY. À la Martinique, la ville du Prêcheur est parvenue à réunir les professionnels de toute la région dans un « village du livre pour la jeunesse ». Espérons que cette initiative se poursuive…
Les bibliographies présentent de très intéressantes nouveautés, dans tous les genres. Vos avis et vos commentaires enrichiraient la revue ! Pour réagir aux articles et aux critiques, il faut au préalable créer un compte sur le site, puis vous identifier et cliquer sur « Poster un commentaire ». Alors, n’hésitez pas !
Chaque été, se tient le Congrès mondial des bibliothèques organisé par l’IFLA, Fédération internationale d’associations de bibliothèques, un temps fort où toute la profession se retrouve pour partager expériences et pratiques. En 2009, le Congrès a eu lieu à Milan en Italie. De ce Congrès, nous avons retenu quelques communications, particulièrement riches, à même de nourrir la réflexion de chacun. Des conséquences de la crise économique aux dernières évolutions numériques, en passant par la conception et l’aménagement des bibliothèques jeunesse : présentation en quelques points de ce qui nous a semblé marqué le 75e Congrès.
La couverture bleue, aux reflets d’eau, et son illustration, celle d’un pêcheur pris dans les filets
des sirènes, introduisent ce recueil à leur manière. Les quatre contes qui le composent sont accompagnés de quelques dessins au crayon.
Dans ce deuxième tome d’Elikya, Dan Bomboko raconte la suite de l’aventure d’Elikya, l’enfant de rue, et de ses amis, qui tentent de rejoindre le centre d’encadrement pour jeunes.
Au début, la revue s’appelait « Le Bulletin de La Joie par les livres ». Un nom que personne à La Joie par les livres ne trouvait bon sauf les rédactrices. Pour nous, il disait bien qu’il s’agissait d’une publication de liaison, et il contribuait à faire connaître l’institution à l’étranger. Puis,elle eut à partir du numéro 4, en 1994, un nouveau nom qui, lui, plaisait et surtout, interrogeait : « Takam Tikou ». Comme Takam Tikou, « j’ai deviné ! », titre d’un livre de poèmes (NEI, 1997) de l’écrivain sénégalaise pour enfants Fatou Ndiaye Sow, qui nous a très gentiment permis de nous l’approprier… Ou « Taqamtiku », pour dire « c’est très bon, j’en reveux » quand on a goûté à un mets délicieux. Des mots wolof qui suggèrent donc le goût, la saveur des mots, le jeu des sonorités… Ce plaisir de la lecture et de l’écrit, toujours renouvelé, toujours à partager… En fin de comptes, c’est « La Joie par les livres » dans une autre langue. Exactement.
Baar et Gabal sont deux drôles d'oiseaux qui vivent en bord de mer et sont amis. Ils discutent en arabe, dans des bulles de bande dessinée, de leurs émotions et de leur relation. Aussi le livre se lit-il de droite à gauche. Mais les propos de Baar et Gabal sont traduits en français... par un crabe ! Puisque nous sommes en bord de mer… Dans cette deuxième aventure de Baar et Gabal, Gabal décline toutes les propositions que lui fait Baar. Il ne veut ni boire du café, ni jouer au ballon, ni creuser un trou, ni chanter avec lui. Aussi Baar s'interroge : comment être amis dans ces conditions ?
La jeune Tènin, élève en 6e, va aider, avec sa famille, à défricher un champ pour le mariage d'un cousin. Quelques arbres échappent cependant aux coupes et continuent à trôner au milieu du champ. Parmi eux, le néré.
Que font nos sentiments lorsqu’ils ont du temps libre ? Tous ces sentiments qui nous traversent, ceux qui nous font du bien, la gratitude, la joie, la liberté, etc., et les autres aussi, avec lesquels il est plus difficile de composer, comme le manque de confiance en soi, l’angoisse, la colère, la peur, etc. sont représentés par de petites créatures pleines de poils de tailles différentes, douces et rondes ou plus piquantes et nerveuses. Ainsi, sur son bateau, Liberté navigue sur les mers. Gratitude tricote un pull chaud et doux pour nous réchauffer. Joie saute et saute encore et encore sur son trampoline. Angoisse, tapie sous la grande armoire, observe le monde extérieur en soulevant à peine le couvercle de la boîte rouillée dans laquelle elle s’est réfugiée. Colère explose. Peur essaie de se fondre dans le paysage.
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.