Les albums sans texte ouvrent sur l’imaginaire et sur des interprétations diverses. Le lecteur construit sa propre version de l’histoire à partir de ce qu’il voit et de ce qu’il ressent.
Dans cet imagier bilingue français-yoruba, chaque page cartonnée représente des insectes, un ver de terre, une souris et un margouillat. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en yoruba, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
C’est le récit d’Alzbeer Suliman que nous découvrons ici : son enfance dans le village de Labdo, au sud-ouest du Darfour ; sa relation privilégiée avec son grand-père, personnage éminemment humaniste, toujours bienveillant envers les autres et grand connaisseur des plantes avec lesquelles il confectionne baumes et médicaments ; la présence quotidienne attentive de sa sœur Salma ; la « trahison » de ses parents qui cuisinent le coq qu’Alzbeer a reçu en cadeau pour ses bons résultats scolaires… Ces moments de vie, auréolés de nostalgie, sont racontés à la première personne avec douceur, tendresse et poésie.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.