Les albums sans texte ouvrent sur l’imaginaire et sur des interprétations diverses. Le lecteur construit sa propre version de l’histoire à partir de ce qu’il voit et de ce qu’il ressent.
Dans cet imagier bilingue français-fulfulde, chaque page cartonnée représente des animaux sauvages au regard très expressif comme si, loin d’être sauvages, ils étaient des présences familières tels des personnages de dessins animés. Toutes les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en fulfulde, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
C’est le ramadan. La ville est toute décorée de ces belles petites lanternes qui marquent ce mois très spécial. Cette année, Adnan a décidé de jeûner toute la journée. Son ventre gargouille, mais il se réjouit à l’avance du plat de mouloukhiyeh (corète potagère) dont il se régalera pour la rupture du jeûne. Lorsqu’il entre dans la cuisine, patatras ! C’est l’odeur du bamia (ou gombo) qui l’accueille… et il déteste ça !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.