Les albums sans texte ouvrent sur l’imaginaire et sur des interprétations diverses. Le lecteur construit sa propre version de l’histoire à partir de ce qu’il voit et de ce qu’il ressent.
Une petite sœur subtilise le livre de son grand frère caché sous son oreiller en y mettant ingénieusement le cahier de leur père. Le frère est au désespoir, la sœur lit en cachette dans sa chambre et finalement, les enfants liront de concert le livre.
Nous ouvrons le carnet intime de Rayyan, douze ans : du texte bien sûr, mais aussi des croquis rapides ou des dessins élaborés, des collages de photos, de timbres postaux, de pages détachées d’autres cahiers, des remarques, des petits mots doux, des mots de colère ou de tristesse, avec différentes écritures reproduites dans diverses couleurs aussi, etc. La lecture des premières pages nous plonge dans un roman qui, avec le prétexte d’offrir à lire les pensées d’un petit garçon et la manière dont il a envie de nous présenter son quotidien, nous raconte une histoire, celle de Rayyan, dont la maman est morte dans un accident de voiture, et qui vit avec son père pilote d’avion, souvent en voyage, et sa grand-mère.
Joseph Bologne de Saint-George, plus connu sous le nom de Chevalier de Saint-Georges, est né des amours d’un aristocrate français et d’une de ses esclaves guadeloupéennes. Arrivé à Paris à l’âge de 10 ans, affranchi et reconnu par son père, il suivit une formation inspirée des principes de la société des Lumières. Brillant, intelligent et séducteur, il développa une carrière artistique et sportive exceptionnelle et devint un personnage mondain de la Cour de Louis XVI. Ensuite, il participa à la Révolution française et prit le commandement de la Légion franche des Américains.