Auteur :Patrick DurvilleIllustrateur :Nadia CharlesÉditeur :Editions du Cyclone
Théo part en vacances avec ses parents au large de Madagascar ; belle croisière en perspective ! Mais après une violente tempête le jeune garçon dérive sur un radeau de survie vers une île déserte : il a tout perdu.
Ce qui devait être une aventure de quelques heures sur l’eau, à bord d’une grande boîte en polystyrène transformée en rafiot de fortune, tourne au cauchemar : trois garçons, une fille et un chien, embarqués à Bourj-Hammoud, quartier arménien de Beyrouth, dérivent vers le large. Ballottés par les vagues, risquant l’insolation le jour et grelottant de froid la nuit, affamés, assoiffés, déshydratés, les enfants croiront leur dernière heure arrivée… Leur périple durera plusieurs jours. Ils se réveilleront à l’hôpital...
Entre bande dessinée et contes, cet album est riche en anecdotes rurales. On suit dans ce second tome les pitreries du vieillard : Tita Abessolo dans son village d’Allarmintang au fin fond l’Afrique centrale. Il est épris de Na’ Bala qui veut être dotée malgré de ses parents. Notre héros se console alors avec ses chiques (sorte de tiques) qui chatouillent ses orteils lors des nuits blanches.
Quand on cherche quelque chose, on trouve souvent tout autre chose : le Lego du petit frère, la chaussette tombée sous le lit, une lettre, la petite sœur qui joue à cache-cache… Mais notre héroïne ne trouve pas cette chose dont elle a oublié le nom, qui est jaune et rose, de la taille de sa main, ornée de plumes, qui sert à retenir ses cheveux lisses et « qui brille de partout » ! Au fil des pages, le soupçon du lecteur se mue en certitude : notre héroïne est bien en train de chercher la barrette qu’elle a sur la tête !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.