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Nous retrouvons avec grand plaisir la petite Bibi qui, cette fois, a peur du Didi, cet affreux monstre qui aime tirer les doigts de pieds et siffler dans les oreilles des gens endormis. Même la présence de Doudou Papi, son confident, ne suffit plus à la rassurer. Mais tout est bien qui finit bien, Papa trouve la solution pour que Bibi n’aie plus peur du noir et dorme enfin sur ses deux oreilles !

Après Kadi la petite fille et Kadi aime l’eau, le duo Béatrice Lalinon Gbado et Hortense Mayaba revient sur le devant de la scène avec ce très bel album. L’histoire, simple, relate une situation familiale répandue : une grande sœur doit s’occuper de son frère en l’absence de leur mère. La sortie chez la vendeuse de beignets avec le petit frère « au dos », l’heure du repas, puis le bain avec le passage au talc : c’est une journée type dans un contexte africain...

Voici le retour de Coco Taillé dans trois nouvelles aventures. Béatrice Lalinon Gbado prend la plume à la suite de Michèle Nardi, auteure des trois premiers titres : Coco taillé a la boule à zéro, Coco taillé perd la boule et Coco taillé tête d’œuf. Le texte est un peu plus long mais l’esprit de la collection est conservé. Coco Taillé reste égal à lui-même avec des réactions propres à un enfant de son âge, spontanées et pleines de vie.

Voici trois albums construits sur le même principe. La pluie, le marché et l’école, que la petite Bibi n’aime pas au départ, deviennent rapidement agréables au fil des pages. L’auteur, Muriel Diallo crée un personnage à la fois un peu rebelle et drôle, auquel chaque enfant peut s’identifier. Cette réaction d’opposition traduit simplement la peur des plus petits face à la nouveauté et à l’inconnu dans leur quotidien.

Sont regroupées ici, dans un seul volume, trois histoires joliment illustrées et pleines d’humour, parues séparément en 1998. Cette nouvelle présentation permet de mieux savourer les palpitantes aventures de deux amis, Tidiane et Djénéba.

Cet album nous offre l’histoire d’un problème universel : le désir que tout enfant nourrit de devenir grand sur le champ et de surpasser son père ou sa mère. C’est aussi le souhait de Petit Poussin. Il lui faudra essuyer quelques déconvenues avant d’apprendre la patience pour se découvrir enfin, le jour venu, presque aussi beau que son coq de père.

Didier Jean et Zad sont des auteurs engagés. Avec ce livre, ils permettent aux enfants de réfléchir à tout ce que suppose la décision de quitter son pays, sa famille et ses traditions, pour les mirages de « Paris-Paradis ». Moussa, qui rêve de revenir riche, est admiratif de ceux qui ont réussi leur vie en émigrant.

« Ma vie a commencé à l’âge de quatre ans quand j’ai vu mon premier tam-tam », dit Kafando. Et il raconte, au fil de l’album, comment il est devenu un musicien célèbre.

Des photographies, occupant presque toute la page, accrochent d’emblée le regard du lecteur tant elles sont éclatantes de vie. Un enfant pose une devinette : « Qu’est-ce qu’un arbre avec son ombre dedans ? ». On tourne la page et l’on découvre la réponse, donnée conjointement par le texte et l’image : « C’est un puits ! ».

La vie suit son cours à Mindif, un gros village du Nord-Cameroun. Bayaya se met en route pour chercher les oignons que sa mère lui a demandés pour le repas du soir. En arrivant au champ, le garçon est paralysé de frayeur : les éléphants sont tranquillement en train de manger le maïs de tante Aminata !