Julie et Yako dans le placard magique
Intriguée par l’activité de marabout que le père de son ami Yako pratique le week-end, Julie, blondinette vive et curieuse, convainc Yako de l’espionner. C’est ainsi qu’ils voient les visiteurs du marabout sortir d’un placard, meuble transmis de père en fils aîné depuis plusieurs siècles. À leur tour les enfants y entrent, en cachette, et se retrouvent en Afrique, au village, pour une fête traditionnelle qui n’attend qu’eux pour commencer. Yako y fait la connaissance d’un jeune garçon qui, comme lui, est puni pour ne pas avoir fait son travail correctement. C’est enrichi de nouvelles expériences et d’une prise de conscience que Yako regagne l’appartement de ses parents.
Il s’agit du premier titre de la série « Le placard magique » qui, sans difficulté de lecture et bien adaptée à de jeunes lecteurs autonomes, fait partager aux lecteurs le quotidien des enfants de France et de ceux d’Afrique. Si leur façon de vivre est différente, les problèmes qu’ils affrontent sont les mêmes et les expériences des uns permettent aux autres de trouver des solutions et de grandir. Ce titre ainsi que les suivants, Même pas peur la nuit et T’es plus ma copine sont de qualité égale et proposent des conseils avisés. Il demeure néanmoins un paradoxe car si les enfants tirent expérience et sagesse de leurs voyages, c’est en multipliant les mensonges auprès de leurs parents, l’accès au placard magique leur étant totalement interdit. Dans chaque volume des crayonnés en noir et blanc par le dessinateur congolais Dick Ésalé accompagnent le texte de Marie-Félicité Ebokea - camerounaise, également l’auteur de Retour à Douala (Thierry Magnier, 2002), Mariétou Kissaitou, A l’eau Mariétou, Vacances en brousse (Bélin, 2006) et Le Voyage à Matinkin.
BdL