[Quand le coq a chanté]
لمّا صاح الدّيك
Autrefois, le coq ne chantait pas. Un jour, il trouva un grain de blé. Passant près d’une femme occupée à moudre du grain, il le lui offrit. Mais lorsqu’elle eut fini de moudre, il lui réclama son grain de blé jusqu’à ce qu’elle lui cède une poignée de farine. Passant près d’une femme occupée à faire du pain, il lui offrit la poignée de farine et obtint du pain en retour… qu’il échangea successivement contre des oignons, du miel, une bufflesse et la couronne de la mariée (dans d’autres versions de ce conte, c’est la mariée elle-même qu’il réclame !). Il entendit alors le merveilleux son d’un nay (flûte de roseau) et échangea la couronne contre le nay. Mais il n’est pas donné à tout le monde de jouer de ce difficile instrument ! Trébuchant sur une pierre, il avala le nay… Et c’est depuis ce jour que les coqs chantent à chaque fois qu’ils toussent pour s’éclaircir la gorge…
Le texte, un peu lourd, est relevé par des illustrations vivantes et fantaisistes.
MW