[Tonino l’invisible]
طونينو الخفيّ
Devenir invisible quand on ne sait pas sa leçon, qui n’en a pas rêvé ? Mais, Tonino, lui, le devint effectivement. S’il trouva cela plaisant un moment, par exemple pour se gaver de bons gâteaux à la pâtisserie, il devint vite très angoissé à l’idée de ne pouvoir retrouver l’affection de ses parents inquiets. C’est un vieux monsieur, assis sur un banc au parc, qui rompra le sort, car l’enfant l’a remarqué et lui a parlé, lui qui avait l’impression d’être devenu invisible aux yeux de tous. Le propos de Rodari, qui traite avec légèreté des thèmes essentiels, est servi admirablement par le travail d’Alessandro Sanna avec ses personnages esquissés en quelques traits à l’encre et des traînées de couleurs, toutes en mouvement, comme si elles aussi étaient prêtes à disparaître. Un bel album à découvrir dans une traduction en arabe fluide, réussie.
NB