[Vacances forcées]

Une grève syndicale est déclarée par les professeurs d’école de la ville de Birzeit, en Palestine. Les parents de la narratrice y participent. La vie devient difficile et les salaires assurent à peine les dépenses de la petite famille composée des parents, de deux sœurs et d'un petit frère.

Pour notre jeune héroïne commencent alors des vacances forcées. Elle les occupe comme elle peut, en observant le monde autour d’elle : la voisine bavarde qu’elle appelle « madame Devinette des 1001 nuits » ; sa meilleure amie Rose qui est amoureuse de Halim et qui rêve de vivre une histoire d'amour à la Roméo et Juliette, alors que le jeune homme ne la remarque même pas ; le propriétaire de leur maison qui leur a annoncé qu'ils devraient bientôt la quitter car son neveu va se marier et y habiter… Un quotidien fait de relations familiales et amicales parfois tendues, parfois harmonieuses, de moments de complicité partagés avec Rose, mais fait aussi de frustrations et d’angoisse.

Quand ça ne va pas, l’héroïne se réfugie sur la terrasse de sa jolie maison et regarde sa ville qui semble si calme, si paisible, loin des tracas du quotidien. On en oublierait presque que l'accès de Birzeit est contrôlé par un barrage militaire…

Le récit est mené à la première personne et le nom de la narratrice restera inconnu jusqu'à la fin du livre, qui se termine par un clin d'œil d'optimisme. Ce roman a fait partie des finalistes du prix émirati « Etisalat » pour la littérature jeunesse en 2016, dans la catégorie « adolescents ».