Un royaume qui n’existe pas مملكة ليس لها وجود comporte de nombreux éléments d’un conte traditionnel occidental : un vieux roi, une jeune princesse, un prince fougueux et une quête.
Auteur :Enfants des classes de l'école maternelle Jean Biondi de CreilÉditeur :L'Harmattan
Des enfants de classes maternelles à Creil en France ont écrit, sous la houlette d’enseignants et d’animateurs, ce conte « à l’africaine » publié en 1999 mais toujours disponible) en wolof et français.
De facture un peu scolaire, ce documentaire n’en n’est pas moins une mine de renseignements sur vingt destins incroyables de femmes qui ont vécu principalement sur le continent africain sans oublier néanmoins les héroïnes des Caraïbes et de l’océan Indien. Sur la page de gauche, le récit de leur vie, sur la page de droite, une très belle illustration très graphique de l’héroïne en question, avec des têtes sans visage pour se rappeler qu’elles n’ont pas laissé de représentation d’elles-mêmes à la postérité. Les lecteurs et les lectrices pourront les imaginer ainsi à leur image. On retrouve Yenenga la fondatrice du peuple Mossi qui sut s’opposer à son père pour accomplir son destin et la reine Sarraounia du Niger au sein d’une galerie de portraits de reines et de résistantes. (EB)
Nous ouvrons le carnet intime de Rayyan, douze ans : du texte bien sûr, mais aussi des croquis rapides ou des dessins élaborés, des collages de photos, de timbres postaux, de pages détachées d’autres cahiers, des remarques, des petits mots doux, des mots de colère ou de tristesse, avec différentes écritures reproduites dans diverses couleurs aussi, etc. La lecture des premières pages nous plonge dans un roman qui, avec le prétexte d’offrir à lire les pensées d’un petit garçon et la manière dont il a envie de nous présenter son quotidien, nous raconte une histoire, celle de Rayyan, dont la maman est morte dans un accident de voiture, et qui vit avec son père pilote d’avion, souvent en voyage, et sa grand-mère.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.