Des bulles en créole ? Rencontre croisée avec les éditeurs de Caraïbéditions (Guadeloupe) et Epsilon (La Réunion)

Astérix est parmi les livres les plus traduits au monde. Les aventures du héros du petit village gaulois sont accessibles dans cent sept langues, dont vingt langues des régions de France… Mais d’autres titres de la bande dessinée franco-belge connaissent d’impressionnants succès dans le monde tels Tintin, Titeuf, ou encore, Lucky Luke
Depuis 2008, ce sont deux éditeurs de l’Outre-mer, Caraïbéditions aux Antilles et Epsilon à La Réunion qui se sont lancés dans la traduction en différents créoles (antillais, réunionnais, mauricien) de quelques titres de ces séries.
En marge de ce mouvement de traduction, ces deux éditeurs proposent aussi quelques créations originales, en français cette fois, et insufflent une belle vitalité au genre de la bande dessinée dans les îles.
Florent Charbonnier et Éric Robin se sont prêtés au jeu de cet entretien croisé pour expliquer leur politique éditoriale.

› Accédez à l'intégralité de l'article

Appollo et les géographies de l’écriture

Depuis sa première série, Louis-Ferdinand Quincampoix, créée avec le dessinateur Mad, en 1991, Appollo trace un chemin d’écriture tout à fait particulier dans la bande dessinée. Hanté par une île, La Réunion, qu’il explore à toutes les époques, nourri d’univers romanesques et poétiques, soucieux du juste lien avec les dessinateurs qui interprètent ses mots, Appollo pense la bande dessinée comme « un art du livre ».

› Accédez à l'intégralité de l'article