Bandes dessinées

Jeanne, fillette dégourdie, vit dans une cabane perchée dans un arbre au cœur de la savane. Seule humaine parmi ce foisonnant bestiaire, assistée par deux singes, François-Xavier et Léon-Casimir (toutes les bêtes ont un prénom composé !), sa réputation de détective lui vaut la visite des animaux du voisinage. Jeanne mène ici deux enquêtes : retrouver un pique-bœuf père de famille porté disparu, puis démasquer celui qui a saccagé sa cabane et savoir pourquoi il l’a fait. Drôle, malin, dans un format à l'italienne, avec des dessins sans cases et des dialogues balisés par des couleurs pour faciliter la lecture débutante, cet album propose une façon originale de découvrir les animaux de la savane africaine, leur mode de vie et l'écosystème qui les lie.

Contient : "Shango / Assem Koffivi et Adotévi" ; "Sogolon la femme buffle / Gilka" ; "Le courroux de Sakpaté / KanAd" ; "La dernière bataille / KanAd" ; "La muraille d'Agokoli / Assem Koffivi et Papi Daté Adomayakpo" ; "Ablafo / Anani Accoh"

Les six légendes dont il est question dans cet album font l’objet d’une courte introduction qui permet au lecteur d’en situer l’origine et l’époque. On découvre ainsi Shango, la divinité de la foudre chez les Yoruba, et Sogolon, une femme très laide qui épousa pourtant un roi et donna naissance au célèbre empereur du Mali Soundjata Keita. Une autre histoire nous conte la construction de la muraille du cruel roi des Ewé, Agokoli, au 17^e siècle. Sa folie et sa démesure eurent pour conséquence la fuite de son peuple vers le Ghana voisin.

Les six légendes dont il est question dans cet album font l’objet d’une courte introduction qui permet au lecteur d’en situer l’origine et l’époque. On découvre ainsi Shango, la divinité de la foudre chez les Yoruba, et Sogolon, une femme très laide qui épousa pourtant un roi et donna naissance au célèbre empereur du Mali Soundjata Keita. Une autre histoire nous conte la construction de la muraille du cruel roi des Ewé, Agokoli, au 17^e siècle. Sa folie et sa démesure eurent pour conséquence la fuite de son peuple vers le Ghana voisin.

Malik est un jeune camerounais de 17 ans. Sur un coup de tête, influencé par ses amis, il a quitté sa famille, pensant trouver une vie meilleure en Europe. Il raconte son périple que l’on connaît désormais trop bien : la traversée des pays du Maghreb, l’embarquement sur des bateaux de fortune qui traversent la mer Méditerranée, avant d’atteindre l’île de Lampedusa, où d’autres embûches attendent les réfugiés. Malik, une fois arrivé en Italie, ne se projette pas dans un futur plein d’espérance, mais au contraire, « dévasté par les images, les parfums et les saveurs de la maison », il essaie de faire revivre dans ses souvenirs son pays, les fêtes de son quartier, ses copains, ses grands-parents hauts en couleurs.

Après Le Montreur d'histoires et Tourne-disque, Un tout petit bout d'elles clôt la trilogie africaine de Zidrou et Raphaël Beuchot. Les trois livres peuvent être lus séparément, même si on retrouve ici le tourne-disque de l'épisode précédent.

Dans les années 1930, Eugène Ysaÿe, un violoniste belge, se rend au Congo afin de donner un concert. Lors de son séjour chez son neveu qui habite là-bas, il rencontre un domestique nommé « Tourne-disque », lui aussi passionné de musique car il prend soin de la collection de disques de la famille. À force d’écouter ces disques, le Congolais a acquis un goût très sûr en musique classique. Bientôt, une amitié naît entre les deux hommes, malgré le contexte colonial.

À chaque fois que Souleymane, le conteur ambulant surnommé « Il était une fois », vient au village, c'est l'effervescence ! Tout le monde se presse pour voir son spectacle de marionnettes qu’il dirige avec ses pieds car il n’a plus de mains. Mais il n’est pas accueilli partout avec chaleur. Dans son village natal, le chef local le voit comme un agitateur…

Il y a bien longtemps, le Wakanda, royaume fictif d’Afrique centrale, a été frappé par une météorite. Celle-ci a enfoui dans le sol un métal aux propriétés magiques, le vibranium, qui a permis au Wakanda d’être à la pointe de la technologie. Mais la guerre civile menace, le peuple ne reconnaît plus son roi, T’Challa, surnommé aussi la panthère noire. Ce denier soupçonne que cette rébellion est l’œuvre d’un troisième pouvoir qui manipule le peuple.

Les crues et les inondations sont, croit-on, le résultat de la colère d’un mauvais génie. On assiste, dans cette jolie BD aux couleurs sobres, à la prise de parole de jeunes ruraux, qui aboutit au progrès en mobilisant le village entier. Le récit, réaliste mais positif, intègre les croyances – les enfants sont guidés dans leur entreprise par un esprit féminin, qualifié d’« ange gardien », contrecarrant le fatalisme dû à ces mêmes croyances.

Une réalité glaçante : l’enfant soldat. Cette bande dessinée l’aborde par le biais d’une fiction bien proche de cette réalité et la prolonge en fin d’ouvrage par 6 pages d’informations