[Parlons d’Ayman et de ses papillons]

Depuis qu’il est tout petit, Ayman aime danser, il voudrait voler comme les papillons auxquels il s’identifie et qui l’accompagnent partout. Il danse avec eux, le soir, derrière les portes closes de sa chambre. Ses mouvements libres et spontanés, ce sont eux qui les lui ont appris. En public, il danse la « dabkeh », danse traditionnelle, mais n’ose pas se laisser aller à des interprétations plus libres. Il craint la réaction de son entourage et de son père en particulier, qui pourtant le soutiendra plus tard dans ses choix. Puis, un jour, il se lance et est remarqué par celle qui deviendra son professeur. Elle lui enseigne le ballet et il devient le premier danseur palestinien de ballet professionnel en Israël. Il rejoint ensuite une école à Londres et se produit partout dans le monde… mais dans ses pérégrinations, les papillons de Palestine lui manquent ; Ayman vient les retrouver. La mer est son autre grande passion. Elle l’emportera un jour dans une ultime danse... L’histoire d’Ayman est inspirante, elle nous enseigne que l’on peut être soi-même et aller au bout de ses rêves. Le texte, poétique et poignant, est accompagné d’élégantes illustrations en noir et blanc (sauf les ballerines qui sont roses…).

Un magnifique hommage à Ayman Safiah, ce grand danseur parti trop tôt, à son passage éphémère sur cette terre, comme ses amis les papillons dont la vie est si brève.