Au premier regard, Lucas est tombé amoureux de Noémie, placée chez sa voisine pour deux petites semaines, en attendant la naissance de son frère. Si Lucas ne sait que faire pour attirer son attention, elle, trouve l’astuce, et balance, au beau milieu de l’allée, une mangue parfaitement juteuse… C’est une entrée en matière efficace, et bientôt, on les voit jouer la sempiternelle même histoire, celle de la Belle au bois dormant qui se conclut si joliment par le baiser du prince…

Alcool et tabac sont à l’honneur de cet album : on croyait qu’en France, la prohibition régnait en maîtresse absolue sur les images et les textes, qui plus est, destinés à la jeunesse. On s’était trompé, il existe encore des poches de résistance !

« Tu vas avoir une petite sœur », « tu vas avoir une petite sœur », telle est la rengaine des grandes personnes. Pas encore née que déjà envahissante ! Cette petite sœur n’est guère du goût du jeune garçon, protagoniste principal de l’album… Il se réfugie dans les branches d’un manguier et entreprend, jour après jour, une singulière conversation avec une mangue. Cette mangue, à laquelle il confie tout, va devenir une sorte de sœur métaphorique… En attendant la vraie, dont l’arrivée est imminente.

Jour après jour, un petit garçon dont les parents déménagent beaucoup remplit sa valise de petits bouts de papier auxquels il confie secrets et émotions. Jusqu’au jour où la valise, trop pleine, déverse tout son contenu… Un album à la portée psychologique patente.

Max a beau être issu d’une superbe lignée de requins dont les faits d’armes terrorisent les fonds marins, il ne se sent pas vraiment une âme d’héritier… Mal dans sa peau d’adolescent requin, il décide de partir loin des siens pour devenir végétarien. Aidé dans son régime alimentaire par un poisson-ange, un dragon de mer feuillu et un troupeau de baleines bleues, Max, accro au plancton, devient le premier des requins pèlerins.