Alors qu’il n’a que deux ans, le petit Kabye tombe malade. Sa mère, très inquiète, l’emmène à l’hôpital où il est soigné pour de l’anémie. Mais quelques années plus tard, les mêmes symptômes réapparaissent. Persuadée que son fils est gagné par la sorcellerie, la mère de Kabye, aidée de sa sœur, finira par comprendre qu’il est atteint de drépanocytose, maladie génétique très répandue qui affecte l’hémoglobine des globules rouges.

Deux contes sont rassemblés dans ce petit volume, Sitou et la rivière de la nudité suivi d’Onoulé, l’initié.
Le jeune Sitou à la beauté exceptionnelle ressemble davantage à une jeune fille qu’à un garçon. Ses parents le cachent du monde extérieur, de peur que l’enfant soit repéré pour être la prochaine épouse du roi, qui, tous les trois ans, choisit la plus belle fille du royaume.
Onoulé, l’initié est le second conte du recueil. Le jeune Onoulé, curieux et plein d’énergie, aperçoit un jour un grand oiseau bleu dans le ciel. Il le suit, arrive dans une grande forêt inextricable et se perd.  

Ce petit recueil de trois contes illustrés par de jolis dessins en noir et blanc fait partie du répertoire d’un conteur traditionnel itinérant formé à l’École internationale du théâtre du Benin et qui visite régulièrement les établissements scolaires pour y partager des contes.  « Yaba l’orpheline et le vieux caïman », « Kokou le pauvre généreux » et « L’origine d’un interdit » rejoignent par leurs sujets et leur style le trésor des contes de toujours. 

Un très joli album à colorier qui est aussi un conte-randonnée traditionnel à propos d’une plante à arracher

De Bono l’hyène qui cherche une épouse et qui garde pour lui tout le bœuf immolé dans les funérailles de sa mère,  jusqu'au crapaud et au scorpion qui ont permis aux Malinkés de retrouver leur dialecte, Saliou VII nous entraîne dans un voyage imaginaire tout au long de ces contes peulhs. Certains plus fascinants que d’autres mettent en scène hommes et animaux en parfaite harmonie pour peindre les pratiques du peuple peulh. 

Dossi, une jeune fille vivant dans la pauvreté, ramasse secrètement des noix tombées sur les terres d’un riche propriétaire. Abalo, le fils de ce dernier, part récolter les noix en compagnie de son chien. Ils surprennent la jeune fille, mordue par le chien, mais Abalo, tombé sous le charme, ne la dénonce pas.

Les parents de Fiona sont dépités. La jeune fille de bonne famille béninoise a mis en ligne une vidéo d’elle, dénudée, en compagnie de camarades de classe copulant sans gêne. Après l’avoir soumis à un châtiment corporel sévère, ses parents envoient Fiona chez sa tante en France. 

Débutant son récit par une anecdote qui paraît sans importance – une famille qui se dispute au sujet du programme de télévision – l’auteur nous emmène dans une histoire qui fait la part belle aux personnages féminins et met en avant leur détermination, leur ambition et leur réussite par le travail. 

Un roman qui oscille entre plusieurs dimensions : le conte, le récit historique, l’essai féministe. Malgré une qualité parfois inégale, ce roman « engagé » a le mérite d’aborder plusieurs thématiques telles que l’égalité femme/homme, le harcèlement sexuel, la polygamie, le lévirat, l’accès à l’éducation… sans toutefois se départir complètement d’une certaine morale traditionnelle qui tranche avec le reste du récit. 
À travers l’histoire de la jeune Justine, on devine une référence aux « Amazones du Dahomey », ce corps militaire créé par le roi Gézo au XIXe siècle. L’héroïne devient la reine réformatrice Adomanya qui décide de créer une armée féminine pour défendre son village. 
 

La petite Yaba partage sa vie entre l’école, ses parents, sa nounou et son répétiteur. Un jour, alors qu’elle révise avec monsieur Eugène, son regard est attiré par deux tourterelles venues picorer des grains de mil dans la cuisine. Ce dernier, ne supportant pas l’inattention de Yaba, en vient à couper les ailes des deux pauvres oiseaux. Face à cette cruauté, la petite fille est bien triste et veut sauver les tourterelles.