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Henri-Laurent Gusto donne, dans cet album, sa version de l’origine de la très célèbre comptine antillaise : « Zandoli mandé mayé, Mabouya dit non… ». Blézando et son copain Jolikeur, deux beaux anolis (petit lézard), l’un vert et l’autre bleu, ont rendez-vous dans le sapotillier pour se régaler des poulbwas (termites) qui grouillent sous son écorce.

Ce récit met en scène un jeune maki dont la famille est décimée à cause de la déforestation provoquée par un incendie. Forcé de fuir, il sera adopté par un autre couple – sans enfants –, et l’album deviendra alors prétexte à aborder le thème de l’adoption et de l’acceptation des différences.

Les talents conjugués de Joëlle Écormier et de Michel Boucher invitent à entrer dans l’intimité d’un loup très contemporain, équipé d’un GPS pour se rendre au plus vite chez la grand-mère du petit chaperon rouge, mais bien encombré aussi du poids de la tradition, lui qui voudrait tant « avoir le rôle du gentil petit loup de l’histoire ».

L’artiste Gabrielle Wiehe continue sa collaboration avec Océan jeunesse. Elle retrouve pour Inséparables, son nouveau livre, la collection de petits albums carrés pour laquelle elle avait déjà illustré, l’année dernière, le titre Qui et quoi (sur un texte de Élisabeth Brami).

Colette et son mari portent des lunettes et ce matin-là, par inadvertance, ils les ont échangées. Colette ne verra pas grand-chose et, quand le texte racontera ses activités quotidiennes – sa toilette, la lessive, les courses… –, l’image dévoilera une réalité bien différente, cocasse et drôle, portée par des illustrations un peu outrancières et caricaturales mais parfaitement adaptées au propos.

Un album, plein de charme et de nostalgie, qui campe le portrait de Tonton Pierre, violoniste à certaines heures, grand buveur à toutes les autres, qui va délaisser l’alcool pour fabriquer, secrètement, son propre violon dans le bois du jacquier de son jardin.

Cet album, à mi-chemin du conte, explique pourquoi les écrevisses marchent à reculons. Introduites dans les rizières par l’homme qui les élève et s’en nourrit, celui-ci constate rapidement que leur multiplication galopante lui échappe. Bientôt les rizières sont détruites…

Voici un petit traité de démocratie appliqué aux habitants du ciel. La pluie, les étoiles, la lune et le soleil ont décidé d’élire leur roi. Le soleil, dans sa sagesse, ne se présente pas aux élections ; les étoiles, dans leur suffisance, décident de ne pas partir en campagne (après tout, ne sont-elles pas nombreuses et brillantes ?) ; la joute se durcit entre la lune et la pluie jusqu’à encourir le courroux de Dieu.

Un livre didactique destiné aux parents et aux éducateurs pour apprendre aux jeunes enfants les noms des fruits et leurs bienfaits sur notre organisme – la dernière page conclut la litanie des fruits par un rappel sur les vitamines et l’énergie qu’ils procurent ! Jolies illustrations de Rainforest.

Savez-vous d’où vient le surnom du « chien » (« alika ») en malgache ? D’un double sens que cet album explique joliment sous forme d’un conte des origines. Chat et chien, traités en égal, vivaient à la cour d’un roi. Mais un jour, leur éducation (et possiblement la ruse de l’un) fit la différence : alors que le chien se goinfrait, vautré sur le lit du roi, le chat demanda la permission de manger un poisson.