[Le Monstre et moi]

La vie du petit garçon, qui nous raconte cette histoire à la première personne, est envahie par un monstre, un énorme monstre qui occupe toute la place : il s’est installé dans sa chambre – et même dans son lit – et il commence à tout accaparer : ses jouets, ses amis, ses rires et ses sourires... Mais, en même temps, le monstre est le seul à s’asseoir à côté de l’enfant et à l’écouter. Le garçon l’a rencontré un jour de pluie, alors que, tenant la main de son grand frère, il suivait le cortège pour l’enterrement de son père.

Puis, un jour, la présence du monstre commence à déranger notre héros. Il tente de se cacher, mais en vain. Il tente de s’enfuir, le monstre le rattrape. Il lui crie : « Va-t’en ! Va-t’en ! » mais le monstre reste planté devant lui, silencieux. Ils rentrent tous deux à la maison. Le petit garçon prend alors ses crayons de couleur et commence à dessiner. Il dessine une grande maison, il dessine son papa et sa maman, un grand ciel bleu, et dans un coin, le monstre, tout petit. Il lui a même dessiné une petite maison…

Le petit garçon continue à dessiner souvent et le monstre est toujours là dans ses dessins, mais de plus en plus petit, comme un chaton ou un chiot…

Le monstre n’est plus là en permanence, il vient parfois rendre visite au petit garçon et ils reparlent de leur rencontre en riant ensemble.

Un livre aux illustrations puissantes et expressives pour aborder, l’air de ne pas y toucher, la difficile question du deuil.

Le texte, entièrement vocalisé, est accessible, mais la typographie est un peu difficile à lire.