L’album de prime abord intrigue. Une mise en page travaillée, avec un tramage de fond dans des tons beiges sur lequel sont « posés » croquis, objets symboliques, photos anciennes ou plus récentes… Cela compose l’atmosphère propre à un récit de vie narré simplement. Le petit format carré accueille de manière intimiste cette autobiographie d’un « citoyen modèle ».

La première double page explique que l’arrivée des commerçants musulmans en Haute-Volta - quand ? le texte semblerait indiquer le XIXe siècle, or c’était à partir du XVe… - a entraîné la conversion de la population locale – suggérant qu’il s’agit de toute la population, ce qui est faux… Mais enfin, les pages suivantes informent succinctement et successivement sur les cinq piliers de l’Islam...

A Sara, Burkina Faso, vivent les Bwaba, les Peuhls, les Moose, les Miyanke, les Dafing… Tous – certains dans le courant du XXe siècle – s’y sont installés avec leur langue, leur religion, leurs habitudes culinaires. Ce qu’ils ont en commun : le parler français et un goût pour le Tô! (pâte à base de farine accompagnée d’une sauce).

Une femme présente son métier : elle est mécanicienne. Elle ne livre pas les secrets de la mécanique mais la manière dont elle l’exerce : elle possède un atelier, elle a des apprentis, répare des motos, vend des pièces détachées, fait la promotion du métier auprès des jeunes filles… et cela ne l’empêche pas de s’occuper de sa famille.

Koura Zama, né en 1936 dans le village de Béréba, province du Tuy au Burkina Faso, raconte son histoire à la première personne, photos anciennes et récentes à l’appui.

C’est bientôt la fête de fin d’année à l’école de Salim. Sa mère n’a rien à lui donner à apporter, cependant s’il attrape le coq, il sera à lui ! Mais le vieux Karim accuse Salim de lui avoir volé quatre poules pondeuses…

Récit détaillé, en images (une ou deux cases de BD par page), du match de football entre les Panthères du Gabon et les Lions de l’Atlas (du Maroc) au stade de l’Amitié à Libreville, lors de la Coupe d’Afrique de Nations de 2012.