Takam Tikou

Ce petit album souple propose une version simplifiée du conte publié dans Parole de forgeron, illustrée par des photographies de sculptures de l’artiste italien Franco Vitalino. Plein d’un souffle étrange, le conte nous transporte dans un village mystérieux où, sous la lune, un monstre surgit chaque nuit pour avaler un enfant. Mais le vieillard qui préside aux danses nocturnes conseille aux enfants de persévérer.

À travers les aventures de Monfay, petite citadine venue voir ses grands-parents, on découvre les techniques anciennes du travail du fer chez les Bassar, au nord du Togo.

Qu'est donc cette flottille de l'espoir ? Drôle de titre pour un ouvrage sur la lutte contre le sida. D'autant que l'auteur de ce livre précise dans son introduction que le lecteur n'y trouvera « aucune information sur ce qu'est le sida, sa progression ou sa prévention ». Voilà donc un nouveau type de support édité par le Centre pour la Promotion de la Santé de Kangu-Mayumbe en République Démocratique du Congo.

Malacologue, c’est-à-dire spécialiste de l’escargot, Benoît Fontaine part de l’évocation de l’une de ses missions au Gabon pour raconter sa passion pour son travail de naturaliste, son émerveillement devant les richesses de la nature et, également, pour expliquer les objectifs de ses recherches et leurs conséquences possibles sur la vie politique, économique et citoyenne.

Le traînard, c’est un petit oiseau migrateur que ses forces abandonnent et qui tombe « dans les dunes qu’on survole avant de traverser les eaux salées ». Il se réfugie dans le ventre d’un âne mort. Boureima, un garçon « qui a l’air triste », le retrouve et le garde avec lui au village.

Est-ce si simple d’être chef et l’est-ce d’ailleurs de devenir chef à la place du chef ? Voilà les interrogations qui sous-tendent, avec une ironie finement distillée, cette histoire rigolote à hauteur de vie quotidienne, de relations de voisinage, pimentée par une malencontreuse chute de mangue ! Ainsi, quand on est grand chef du quartier Ouango, on peut profiter de l’ombre du manguier avec son chien Mbo, seul autorisé à la partager, tandis que ses femmes nourrissent leur bébé devant la porte ou balayent la cour en soulevant la poussière rouge.