Monde Arabe
[Quelque chose de pas normal du tout]
شيءٌ ليس عاديًا أبدآ
Tout va bien dans le village Karkaron jusqu’au jour où Sadoun défraie la chronique. Il s’allonge, s’allonge, s’allonge jusqu’à atteindre la taille du tilleul !
SA
Monde Arabe
Tout va bien dans le village Karkaron jusqu’au jour où Sadoun défraie la chronique. Il s’allonge, s’allonge, s’allonge jusqu’à atteindre la taille du tilleul !
SA
Monde Arabe
Tous différents et pourtant… J’ai les cheveux bouclés et ma sœur a les cheveux lisses, mais nous nous ressemblons tellement lorsque nous boudons… Mon père, si grand de taille, et moi encore petite, mais réunis par un même amour de la musique ; et cette petite fille en chaise roulante qui se dirige comme moi vers le marchand de ballons, notre manière de nous déplacer est certes différente, mais nous aimons toutes les deux les ballons... Et ce même appétit vorace qui nous rassemble, mon cousin et moi, lorsque nous mangeons des pâtes à la sauce tomate. Alors que je m’applique à en retirer tous les poivrons, lui se délecte à les manger en premier…
SR
Monde Arabe
Qurunfula est une zébrette. Sa robe blanche est striée d’élégantes bandes sombres comme c’est le cas pour ses amis et tous les membres de sa famille. Un jour de printemps, alors qu’elle rentre chez elle, elle aperçoit quelque chose de nouveau sur le chemin. Très curieuse, elle s’approche : ce sont de très belles fleurs au parfum puissant. Et la voilà qui éternue si fort qu’elle en perd toutes les bandes de sa jolie robe. Catastrophe, plus personne ne va la reconnaître !
SR
Monde Arabe
« Il y a le feu sur la tête du coq ! | Non !!! C’est la crête du coq. »
« Il y a une corde qui pend du visage de l’éléphant ! | Non !!! C’est la trompe de l’éléphant. »
HC
Monde Arabe
Yassar est un garçon comme les autres. Il rit, joue, pleure et partage des moments doux avec ses parents et son chien. Il lui arrive d’embêter ses copains, mais il s’excuse très vite et recommence à jouer avec eux. Il lui arrive également de tomber malade et de rester au lit. Et alors, Yassar ne sait pas comment réagir : il ne sait pas si cette situation doit l’embêter ou le faire rire… Yassar est un peu différent, mais il fait ce que tous les enfants font dans la vie de tous les jours.
SA
Monde Arabe
Depuis qu’elle est toute petite, l’héroïne de cette histoire – dont nous ne saurons pas le nom – voit des halos de couleur autour des gens. Elle croit longtemps qu’il en est de même pour tout un chacun, jusqu'à ce qu’elle réalise que ce n’est pas le cas et qu’elle est « différente ».
MW
Monde Arabe
Dans les prairies vertes, la vie est douce pour les moutons… Enfin, les moutons blancs. Parce que le mouton noir, le seul du troupeau, souffre le martyr : le chien aboie dès qu’il le voit, personne ne le tond alors que la chaleur de l’été est étouffante, même les enfants ne veulent pas le toucher…
HC
Monde Arabe
Malak, « ange » en arabe, est le prénom d’une petite fille. Un ange a déposé un bisou sur le ventre de sa maman, lorsque cette dernière était enceinte d’elle. Et la marque de ce baiser s’est imprimée sur la joue de la petite fille.
SA
Monde Arabe
Des cheveux doux et blanc, une peau pâle, des yeux gris. Elle passe son temps dans sa chambre en compagnie de son ombre. Elle préfère les jours pluvieux. Quand l’averse s’arrête, elle est fascinée par l’apparition d’un merveilleux arc-en-ciel avec ses couleurs. Elle rêvait de l’atteindre un jour. Elle a très vite compris qu’il est impossible de l’attraper. Depuis, elle est triste et ne regarde plus le ciel. Mais la boite d’aquarelles offerte par sa mère pour colorier les nuages va lui permettre de voir l’arc-en-ciel apparaître sur son bureau.
NH
Monde Arabe
Le petit Nichan n’aime pas du tout la tache de naissance qui se trouve sur sa jambe droite. Tous les moyens sont bons pour la dissimuler aux regards curieux : un pantalon long en hiver, un pansement qui ne tient pas ou de la peinture qui fond sous le soleil torride de l’été...
HB
Marie-Paule Huet, guidée par Sori Camara, a recueilli dix contes du pays manding au cours de nombreuses soirées organisées à cet effet en 1998-1999. Présentés en traduction française accompagnés du nom de leurs conteurs et dotés d’un titre, ils sont écrits dans un style vivant qui rend compte de l’oralité des récits. On retrouve dans ces textes le même arrière-plan que dans bien d’autres contes africains : celui d’un univers habité par le surnaturel, où humains et esprits se côtoient entre la cour et la maison, les champs, le marché et la rivière. Dans ce monde rural, le groupe est au moins aussi important que les individus. Plusieurs contes mettent en scène les querelles entre coépouses: importance du mariage et de la famille élargie, misère des femmes stériles, désir de l’héritier, statut préférentiel des garçons, respect dû aux anciens, valeur de l’entraide et crainte des femmes âgées dotées de pouvoirs ésotériques. Comme dans le reste des contes merveilleux, les arbres sont là pour venir en aide aux humains en difficulté et les voyageurs sont sûrs de bénéficier de l’aide des animaux et des objets magiques. Un beau recueil qui aurait mérité une présentation du pays manding.
Sindrani est une jeune fille passionnée par la navigation et les longs voyages en mer. Elle supplie son oncle Sindbad (lui-même !) de lui permettre d’embarquer avec lui… mais elle est trop jeune encore. Sindbad lui offre plutôt une maquette de voilier, qui s’avère être magique !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.