Neuf mois après le séisme qui a ébranlé Haïti le 12 janvier 2010, Elizabeth Pierre-Louis dresse un état des lieux de la lecture publique : bâtiments, projets, animations, initiatives sur place et à l'étranger.
Quel destin et quel engagement dans ce récit écrit à la première personne du pluriel par une femme médecin guinéenne ! Dès les premières lignes, on comprend que la lutte contre l’excision est le combat d’une vie pour supporter un traumatisme de l’enfance présenté comme un traumatisme collectif. Le jour dont il est question a lieu le 7 août 1972 et a été préparé minutieusement par tous les membres féminins d’une famille pendant que les enfants étaient en vacances au village et sans que les parents directs soient vraiment au courant. L’opération a eu lieu en prenant par surprise ces toutes jeunes filles.
C’est le récit d’Alzbeer Suliman que nous découvrons ici : son enfance dans le village de Labdo, au sud-ouest du Darfour ; sa relation privilégiée avec son grand-père, personnage éminemment humaniste, toujours bienveillant envers les autres et grand connaisseur des plantes avec lesquelles il confectionne baumes et médicaments ; la présence quotidienne attentive de sa sœur Salma ; la « trahison » de ses parents qui cuisinent le coq qu’Alzbeer a reçu en cadeau pour ses bons résultats scolaires… Ces moments de vie, auréolés de nostalgie, sont racontés à la première personne avec douceur, tendresse et poésie.
Aaron est un jeune héros qui prend la mer sur son voilier. Au fur et à mesure de son périple, il découvre des problématiques liées à l’environnement : la présence du plastique, la méconnaissance de certains à propos des espèces menacées, etc.
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…