Albums

On n’entend plus les chants, on n’entend plus les rires. La nuit est tombée sur la concession depuis que le grand-père est mort et que le père a été désigné pour assumer la responsabilité du pouvoir. Le fils, un adolescent, nous raconte cette nuit existentielle qui s’écoule entre le moment où l’oracle a désigné le père comme digne de monter sur le trône et l’instant de l’épreuve mortelle à laquelle son père doit se soumettre. Au petit matin, la communauté assiste à l’épreuve et le fils ferme les yeux…

D’où les papillons tiennent-ils leurs merveilleuses couleurs ? L’album le raconte à la manière d’un conte étiologique, avec la légèreté dansante qui caractérise les papillons tout en délivrant un message très clair.
 

Bobo et Amara jouent au ballon. Grand-Bali, un vendeur ambulant, arrive avec des cerfs-volants de toutes les formes et de toutes les couleurs, et les enfants l’entourent. Bobo l’amène chez sa mère et la supplie de lui acheter un cerf-volant, mais sa mère ignore la demande de Bobo et l’envoie se laver.

Auteur dramatique, metteur en scène et poète camerounais, Kouam Tawa a écrit ces dernières années de nombreux livres pour la jeunesse. Il signe ici un texte très court sur la liberté de flâner d’une petite fille dont on ne saura précisément ni où elle est, ni avec qui elle est et surtout pas ce qu’elle fait.

Nouhoum a construit un cerf-volant avec ce qu’il avait sous la main et il est ravi de le faire tournoyer tous les jours. Dans la brousse, hommes et animaux aiment le regarder. On l’appelle Kònoba, le grand oiseau.

Cet album du Père Castor a été publié pour la première fois en 1968. Il est ressorti, comme petit à petit tous les titres de la collection, avec un dos carré qui le rendra plus visible dans les rayons des bibliothèques.

Dans un petit village quelque part en Afrique, le très jeune Moussa écoute son grand-père lui expliquer tout ce qu'on ne doit pas faire au lion, à l'éléphant, au serpent, au singe, et à tous les autres animaux, sous peine d'être croqué, écrabouillé, avalé ou assommé...

Le sorcier Karamoko a fabriqué un collier magique qui rend son propriétaire invincible. Les animaux se succèdent chez lui pour réclamer le talisman tant convoité. Après la hyène, le lièvre et le lion, c'est l'hippopotame qui semble l'emporter en déposant un tas de crotte géant devant la case de Karamoko. Mais c'était sans compter avec le calao à bec rouge et ses amis qui font disparaître le malodorant monticule et remportent la mise.

Bébé va au marché, attaché au dos de sa maman, qui porte ses emplettes sur un grand plateau posé sur sa tête. Bébé est curieux et si sympathique que les commerçants à qui il sourit lui font des cadeaux : six bananes, cinq oranges, quatre chin-chin sucrés, trois épis de maïs, deux morceaux de noix de coco...

Bintou ne tient pas en place. Son jeu favori est d’attraper les poules en se faufilant parmi les habitants du village. Les illustrations rendent à merveille le foisonnement de ses mouvements et la tornade qu’elle provoque malgré les appels à la prudence de tous. « Ralentis ! » lui crie-t-on en vain. Ce qui devait arriver, arrive bien sûr, et Bintou se fait très mal. Écoutera-t-elle maintenant sa grand-mère qui lui dit « Ce n’est pas la vitesse de tes jambes qui compte pour attraper les poules, mais la vitesse de ta pensée… » ?