Par Annie Agopian
Dans cette ode à la nourriture, Annie Agopian joue avec les mots, les sous-entendus, les clins d’œil linguistiques et les références culturelles. Ainsi, dans « Amour de carotte », elle fait allusion à la « cuisse rose », aux « dés bâtonnets julienne », évoque les bonshommes de neige… « Te voilà si aimable », écrit-elle. Dans « Comptine aux cinq vitamines », elle fait référence à la fameuse campagne française du Programme national nutrition santé, incitant à consommer cinq fruits et légumes par jour. Dans « Odeur pâtissière », elle mentionne la crêpe Suzette, le Paris-Brest, la tarte Tatin, la galette des Rois, le gâteau d’anniversaire… La traduction de ces poèmes pose donc un défi particulier.