L’histoire met en scène deux personnages : le papillon d’Ahmed Shawqi et sa chauve-souris intelligente. Ces deux figures symbolisent le jour et la nuit, des mondes opposés qui, depuis toujours, vivent dans un conflit latent. À travers leurs rencontres et leurs dialogues, l’autrice évoque les tensions entre différence et harmonie, lumière et obscurité, diurne et nocturne.

Quel plaisir de retrouver les deux albums à colorier de Hilmi El Touni, [La maison du bonheur] بيت العز et [Au-dessus des toits] فوق السطوح réunis dans un seul ouvrage ! Le format a changé, passant d’un grand 34 x 47 cm à 23 x 32 cm. On y retrouve des scènes de la vie quotidienne sur les toits du Caire et des objets d’antan, représentatifs d’une époque révolue, comme le moulin à café, le gramophone, la jarre d'eau qu'on plaçait traditionnellement devant la porte afin que le passant puisse se désaltérer, la fabrication et la cuisson du pain, l’entraînement des pigeons domestiques…

La chenille Lafloufa vit tranquillement dans sa maison, au cœur d’un chou (malfoufa en arabe). Mais voilà que le chou est déraciné, secoué dans tous les sens… C’est la panique ! Quatre paires d’yeux fixent alors notre Lafloufa : une maman, gentille, qui nourrit notre héroïne avec des feuilles de chou, et trois enfants qui ont des projets affolants : mettre la chenille dans un verre d’eau pour voir si elle sait nager, la cacher dans une boîte de pâtisseries pour faire une blague aux voisins… En plus, ils décident de la nommer Doudou, prénom plus que banal chez les chenilles, alors que notre héroïne, qu’on semble ne pas entendre, clame fort son beau prénom ! Enfermée dans un bocal, l’astucieuse Lafloufa fait la morte… Et est libérée dans le jardin, où elle retrouve les Doudou et autres chenilles !

L’une des dernières nouveautés des éditions Kalimat est destinée à la petite enfance. Ce bel album cartonné donne la voix à une petite fille qui nous raconte ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas faire. En adoptant le style narratif opposant les contraires, chaque double page est une chose impossible à faire pour elle, suivie d’un « mais » en gras et d’une chose qu’elle peut faire : « Je ne peux pas toucher la lune, mais je peux la dessiner dans mon cahier », etc.

Un petit garçon, à qui son père manque terriblement parce qu’il travaille trop et n’est jamais à la maison, va imaginer un plan pour empêcher ce dernier de se rendre au travail. Le premier jour, il cache son téléphone... mais celui-ci se met à sonner et son père le retrouve facilement. Le lendemain, il jette les clés de voiture dans le bocal des poissons… mais cette tentative aussi est déjouée. Désespéré, il essaie de bloquer la porte. Mais aujourd’hui justement, papa est en vacances et va pouvoir passer du temps avec son fils.

Trois nouveaux albums de cette charmante collection – qui en compte maintenant une vingtaine – que nous avons déjà chroniquée à plusieurs reprises, en 2019, en 2021 et en 2022.

Cette nouvelle fournée est tout aussi réussie que les précédentes grâce au texte simple, vocalisé et dynamique et aux illustrations pleines d’humour et de tendresse

Nada est la fille adorée de sa mère, qui la cajole, la berce, lui prépare ses repas, prend soin d’elle. Mais que se passe-t-il tout d’un coup ? Quel est ce petit être que maman cajole désormais, et qui prend la place de Nada sur ses genoux ?

Je suis un enfant « oignon » parce que je suis toujours emmitouflé dans des couches de vêtements que m’imposent de mettre tous les membres de la famille : je suis si petit, il ne faudrait pas que je prenne froid ! Même le boulanger s’inquiète pour moi…

Pour le mois du Ramadan, Bourhan et sa famille mettent les noms de tous leurs proches sur des bouts de papier qu’ils glissent dans un bocal. Chaque membre de la famille pioche un papier et inclut dans ses prières le proche mentionné. Le petit Bourhan a l’idée de reproduire cette activité à l’école avec ses camarades, et l’idée plaît immédiatement.