Franck Koné, l’auteur de l’album, dit avoir été inspiré pour écrire son histoire par le chagrin de sa petite fille, un chagrin né de sa rencontre avec un vieux monsieur triste sur la plage de Grand Bassam qui semblait entretenir une relation mystérieuse et sombre avec le père Noël. Un père Noël à qui l’on n’écrit plus, en qui on croit de moins en moins, que l’on exclut de la fête et que l’on va jusqu’à bouder quand il n’apporte pas les portables et autres gadgets numériques si convoités aujourd’hui.
Auteur :Jacek J. PawlikÉditeur :Uniwersytetu Warmińsko-Mazurskiego
À l’origine de ce recueil de contes du peuple Bassar du nord du Togo, un travail de plus de vingt ans de collectage sur le terrain par l’auteur ethnologue, avec l’aide de nombreux contributeurs locaux. Soixante-dix-sept contes ont été sélectionnés.
Dix textes composent ce premier recueil que Virginie Mouanda Kibinde consacre aux contes de son village. Originaire du Congo et du Cabinda, la romancière et conteuse s’appuie sur le collectage mené par sa sœur. Elle restitue à l’écrit le ton et le rythme d’une oralité émaillée de chants ou de formules...
Auteur :Claire PorquetIllustrateur :[nom non mentionné]Éditeur :NEI/CEDA
Ce texte plonge le lecteur dans l’univers des N’zima Kotoko. Ce peuple du sud-est de la Côte d’Ivoire, issu du groupe Akan, se rassemble chaque année à Grand-Bassam à l’occasion d’un festival, l’Abyssa. Cette fête de réjouissance populaire et de réconciliation est aussi destinée à apaiser les conflits et les tensions au sein de la communauté. Elle prône les retrouvailles, autour du Roi, de l’ensemble des sept familles composant le peuple N’zima.
Voici, réédité dans la collection « Buzz », l’un des tout premiers textes pour les jeunes parus en Afrique et qui s’adresse d’ailleurs, explicitement et à plusieurs reprises, aux « Enfants d’Afrique ».
Auteur :Marie-José Cérol, Molefi Kete AsanteÉditeur :Afrocentricity international
Ces deux volumes, d'une série qui devrait en compter trois, ont été publiés par l'organisation panafricaine Afrocentricity International https://dyabukam.com/index.php/fr/. Le titre et l'introduction suffisent à orienter le lecteur quant au but recherché : ce manuel à visée pédagogique, destiné aux jeunes générations africaines, vise à "éduquer et élever leur réflexion sur l'histoire et la culture africaine"
C’est pour Zig et Zag, deux chiots inséparables, le premier jour d’école maternelle. Le « garçonnet » et la « fillette » ont revêtu un bel uniforme bleu pour lui, rose pour elle. Les mamans câlinent et sèchent quelques larmes. On retrouve des têtes connues, on se roule par terre en se salissant ou on s’amuse en riant très fort, c’est selon ! Et puis on découvre la jolie classe ornée de dessins, sa bibliothèque pleine d’histoires, un espace jouet et l’aire de sport où on peut sauter dans des voiturettes, et même une cuisine… Sieste, récréation, on joue, on a peur, puis vient l’heure du goûter avec de délicieux gâteaux. Quelle belle journée !
Si les associations nationales de bibliothécaires sont précieuses pour la profession, l’engagement au niveau du continent l’est aussi. Pour la première fois, les professionnels des bibliothèques de tous les pays africains peuvent travailler ensemble à ce niveau, grâce à la création de l’AfLIA, qui réunit tant les institutions que les associations de toute l’Afrique. AfLIA offre d’énormes possibilités… mais seulement si les professionnels s’engagent ! L’article de Cécile Coulibaly, membre du Conseil d’administration de l’AfLIA, présente en détail l’association, en attendant que son site soit traduit en français, et lance un appel aux professionnels francophones à adhérer à l’association, à se joindre aux comités professionnels et à participer au prochain congrès, à Accra.
C’est avec une grande émotion que nous publions cette nouvelle édition de Takam Tikou, la première après le décès de notre collègue et amie Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de notre revue.
Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture. Son engagement en faveur de la promotion du livre africain pour la jeunesse était entier, passionné. Elle savait défendre les idées qui lui tenaient à cœur, rassembler les personnes autour d’elle et partager, transmettre sa passion pour le livre jeunesse, à travers les formations sur le terrain ou les articles de Takam Tikou. Les témoignages de soutien que nous avons reçus des acteurs du livre en Afrique, qu’elle chérissait, ou de ses collègues de l’IFLA, instance dans laquelle elle s’était engagée, ont illustré l’impact que Viviana a eu sur celles et ceux qui l’ont côtoyée. Son engagement continuera donc à porter des fruits.
Nous dédions cette édition de Takam Tikou à Viviana. Ce dossier sur l’édition solidaire lui aurait sûrement beaucoup plu, elle qui militait pour la bibliodiversité. Et elle aurait été ravie de constater que le travail du comité Afrique continuait toujours, et qu’une nouvelle bibliographie était proposée, parallèlement aux autres bibliographies des 4 mondes de Takam Tikou.
Dans cet imagier bilingue français-yoruba, chaque page cartonnée représente des animaux sauvages au regard très expressif comme si, loin d’être sauvages, ils étaient des présences familières tels des personnages de dessins animés. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en yoruba, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Des poèmes pour dire l’horreur de la guerre en « une journée ordinaire » à Gaza : les débris jonchant les rues, les objets de la vie quotidienne dispersés, des vies éventrées… Et cette mère qui écrit sur le corps de ses enfants son propre prénom, le nom complet de l’enfant, son groupe sanguin et son adresse, pour que tout le monde sache qui ils sont en cas de blessure ou de mort ; une façon d’être sûre qu’ils ne mourront pas anonymes…
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.