C’est l’histoire d’un tout petit garçon, pas plus gros qu’un pois chiche, que ses parents appellent, H’mimsa, h’moss étant le nom du pois chiche en langue arabe. Sa maman lui fait sans cesse des recommandations et préfère le garder auprès d’elle à la maison.
On retrouve avec plaisir la petite princesse tyrannique de Tony Ross dans cet album qui vient compléter la collection initiée en arabe par les éditions Hachette Antoine. C'est l'heure de dormir et la petite princesse ne veut pas éteindre la lumière. Tous, le roi, l'amiral, la servante, le docteur, tentent de la convaincre qu'il ne faut pas avoir peur du noir. En réalité, la princesse ne craint pas l'obscurité mais plutôt les fantômes qui s'y cachent. Sornettes, lui répond-t-on, les fantômes n'existent pas. Vraiment? Peut-être que si, et peut-être qu'ils sont eux-mêmes tout aussi terrifiés à l'idée de se retrouver nez-à-nez avec une terrible petite fille...
Les bibliographies de Takam Tikou regorgent de beaux livres qui trouveraient parfaitement leur place dans les cadeaux de cette fin d’année, que ce soit parmi les livres qui nous viennent d’Afrique, du Monde arabe, de la Caraïbe ou de l’océan Indien. Beaucoup d’entre eux mettent en valeur le patrimoine et les traditions, comme les albums dans lesquels la petite Zoumourrouda fait découvrir la diversité des villes du Moyen-Orient, ou les histoires de Joha ou Nasreddine, personnage mythique de la tradition orale du Monde arabe. Le patrimoine littéraire est aussi à l’honneur avec de belles éditions de contes, de comptines, de proverbes… Les contes africains, trésors qui nous viennent de l’oralité, sont publiés au Togo, au Maroc, et aussi en France. Dans la bibliographie de l’océan Indien, trois volumes de contes sont le résultat de travaux réalisés dans des écoles de Madagascar et de Normandie. Que d’occasions de partir à la découverte de l’autre !
Takam Tikou
Novembre 2013
Les bibliographies de Takam Tikou regorgent de beaux livres qui trouveraient parfaitement leur place dans les cadeaux de cette fin d’année, que ce soit parmi les livres qui nous viennent d’Afrique, du Monde arabe, de la Caraïbe ou de l’océan Indien. Beaucoup d’entre eux mettent en valeur le patrimoine et les traditions, comme les albums dans lesquels la petite Zoumourrouda fait découvrir la diversité des villes du Moyen-Orient, ou les histoires de Joha ou Nasreddine, personnage mythique de la tradition orale du Monde arabe. Le patrimoine littéraire est aussi à l’honneur avec de belles éditions de contes, de comptines, de proverbes… Les contes africains, trésors qui nous viennent de l’oralité, sont publiés au Togo, au Maroc, et aussi en France. Dans la bibliographie de l’océan Indien, trois volumes de contes sont le résultat de travaux réalisés dans des écoles de Madagascar et de Normandie. Que d’occasions de partir à la découverte de l’autre !
Dans ce deuxième tome d’Elikya, Dan Bomboko raconte la suite de l’aventure d’Elikya, l’enfant de rue, et de ses amis, qui tentent de rejoindre le centre d’encadrement pour jeunes.
Notre édition de juillet vous invite, sous les rubriques « Vie des bibliothèques » et « Vie du livre », à réfléchir à la prise en compte, au cours de la formation des bibliothécaires, de toutes les richesses véhiculées par la tradition orale ; à entrer dans les coulisses d’une coproduction initiée par la Bibliothèque départementale de la Réunion pour la création du spectacle tiré d’un livre, Tigouya, le margouillat qui voulait voir l’océan ; à découvrir la démarche de Dar al-Hadaeq, une maison d’édition libanaise ; à vous rendre, a posteriori, au troisième Festival mondial des arts nègres, qui a eu lieu en décembre 2010 à Dakar et qui, pour la première fois, a fait une large place à la littérature africaine pour la jeunesse.
Enfin, une note de lecture rend compte de la publication à l’Harmattan des Actes du colloque organisé par l’université Paris 13 et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord en juin 2008.
Comme à chaque édition, retrouvez les derniers livres publiés dans les bibliographies des quatre mondes : Afrique, Monde arabe, Caraïbe et océan Indien…
Des livres pour surmonter la peur et le sentiment d’insécurité, se protéger de la fureur du monde dans une bulle protectrice et entretenir ainsi l’espoir d’un avenir meilleur. Des lectures pour se construire, acquérir des connaissances et des outils pour avancer dans la vie, pour apprendre à s’ouvrir au monde et à s’y faire une place, malgré la rudesse du quotidien, malgré les traumatismes des guerres, des tremblements de terre, de l’exil, de la pauvreté, de la maladie...
Donner accès aux enfants, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs conditions de vie, à des livres de qualité est un impératif ; forts de cette conviction, des militants de la lecture ont porté des projets en Argentine, en France, en Iran, au Liban, au Salvador, en Italie sur l'île de Lampedusa, à bord des bateaux en Méditerranée qui secourent les migrants... Toutes ces démarches, que nous vous invitons à découvrir, partent du même constat : dans les situations d'urgence, le livre est, plus que jamais, une nécessité. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, ce dossier est tristement d'actualité.
Il s'agit d'un abécédaire d’animaux avec, sur la page de gauche, une lettre de l’alphabet sur fond uni et, sur celle de droite, un animal dont le nom commence par cette lettre. Les animaux sont présentés de manière humoristique et le loup y est aussi attendrissant que le poussin. Ce livre au format carré, cartonné et assez gros forme un ensemble sympathique.
Ce petit livre est le fruit d'une compétition littéraire organisée par la maison d'édition libanaise Dar al-Hadaek, qui a sollicité des auteurs de différents pays arabes pour écrire des textes sur la crise du Covid. Les cinq lauréats ont vu leur récit publié. Il s'agit d’écrits de quatre ou cinq pages, de natures très diverses – certains partant dans des envolées imaginaires (et parfois un peu tirées par les cheveux, il faut le dire), tandis que d’autres sont dans une veine plus réaliste. On peut saluer cette initiative originale, bien que le résultat soit assez inégal… et parfois pas très convaincant. Les illustrations, au dessin précis, sont pleines de détails sympathiques à observer.
C’est un récit plein de sensibilité que contient ce joli livre, très soigné, avec sa couverture à rabats, son beau papier et ses très belles illustrations en noir et blanc, réalisées en linogravure. L’histoire de Miyamini est celle de nombreuses filles dans le monde. Pour avoir une bouche de moins à nourrir, des parents se séparent d’un de leurs enfants et l’envoient à la ville pour travailler.
C’est le récit d’Alzbeer Suliman que nous découvrons ici : son enfance dans le village de Labdo, au sud-ouest du Darfour ; sa relation privilégiée avec son grand-père, personnage éminemment humaniste, toujours bienveillant envers les autres et grand connaisseur des plantes avec lesquelles il confectionne baumes et médicaments ; la présence quotidienne attentive de sa sœur Salma ; la « trahison » de ses parents qui cuisinent le coq qu’Alzbeer a reçu en cadeau pour ses bons résultats scolaires… Ces moments de vie, auréolés de nostalgie, sont racontés à la première personne avec douceur, tendresse et poésie.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.