Des sacs découverte de livres jeunesse en langues étrangères

 

Pour susciter la curiosité des lecteurs et dynamiser le fonds jeunesse en langues étrangères, Myriam Jeanne et Aïcha Marok, bibliothécaires jeunesse à Châlons-en-Champagne, ont lancé l'opération des "sacs découverte" : autour d'une thématique et dans des langues données, les lecteurs ont pu emprunter des assortiments "surprise" de titres en langues étrangères. Une manière ludique d'inciter à emprunter ces titres qui délient les langues... D'ailleurs, les lecteurs en redemandent !

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Italie : des pistes d'animation pour les albums sans texte

 

Les albums sans texte rassemblés du monde entier pour le beau projet « Livres sans paroles. Destination Lampedusa », initié par IBBY Italie, sont arrivés sur l'île par vagues successives, en 2012, 2015 et 2017. Une collection unique de ces "Silent books" a ainsi été créée. Mais comment faire vivre ces livres si particuliers ? Des idées de médiation, d’utilisation, de lecture ont été expérimitées. Deborah Soria, engagée dans ce projet, propose des pistes d'animations adaptées aux différents types de lecteurs rencontrés à la bibliothèque de l'île.

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Un prix pour dynamiser les bibliothèques du Cameroun

Propos recueillis par Viviana Quiñones

L’association SEDD créé des bibliothèques mobiles, mène des actions de formation et, depuis 2015, organise le Concours national de la meilleure bibliothèque au Cameroun. Pourquoi ce concours ? Christophe Tatdja Tchuingue, coordonnateur de SEDD, répond et ce faisant, dresse l’état des lieux des bibliothèques pour la jeunesse dans ce pays.

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Les enfants palestiniens ont-ils accès à des livres en arabe ?

Par Eva Devos

" Est-ce que tu voudrais venir avec nous en Palestine ?". La question était posée par l'association Librarians and Archivists with Palestine (LAP)1, la section new-yorkaise du Mouvement Solidarité Palestine. En tant que bibliothécaire et spécialiste de littérature pour la jeunesse à l'association flamande pour la lecture (Stichting Lezen Vlaanderen)2 et Présidente de la branche flamande de IBBY (International Board on Books for Young People), j'avais le profil recherché par LAP pour faire partie de la délégation qui devait se rendre en Palestine en avril 2015.

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L’AfLIA, première association panafricaine de bibliothèques : un nouveau champ d’action pour les professionnels francophones

Par Cécile Coulibaly

Si les associations nationales de bibliothécaires sont précieuses pour la profession, l’engagement au niveau du continent l’est aussi. Pour la première fois, les professionnels des bibliothèques de tous les pays africains peuvent travailler ensemble à ce niveau, grâce à la création de l’AfLIA, qui réunit tant les institutions que les associations de toute l’Afrique. AfLIA offre d’énormes possibilités… mais seulement si les professionnels s’engagent ! L’article de Cécile Coulibaly, membre du Conseil d’administration de l’AfLIA, présente en détail l’association, en attendant que son site soit traduit en français, et lance un appel aux professionnels francophones à adhérer à l’association, à se joindre aux comités professionnels et à participer au prochain congrès, à Accra.

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La bibliothèque ouverte sur l’avenir

Michel Melot, figure incontournable du monde des bibliothèques, est un de ces hommes précieux qui aide à penser, à mettre en perspective et à se projeter dans l’avenir. Dans un volume de la collection  Bibliothèques  du Cercle de la Librairie, intitulé L’Action culturelle en bibliothèque, il a écrit un avant-propos qui pose très clairement les enjeux de toute sorte de médiations. Nous en proposons une rapide synthèse, sorte de préambule à son article, dans lequel il questionne la coexistence du papier et du numérique et montre que le nouveau défi auquel les médiathèques ont à faire face dans ce contexte est une opportunité pour que ces lieux de culture, ouverts à tous, soient toujours davantage des lieux de rencontres et d’ouverture au monde.

Si historiquement les bibliothèques sont des lieux d’échanges, de lectures, de conférences, elles ont longtemps conservé l’image poussiéreuse d’endroits austères et silencieux. Pourtant l’action culturelle en bibliothèque fait partie intégrante de ses raisons d’être, et elle ne se résume sûrement pas à des activités ponctuelles. En attestent les différentes études françaises qui mettent l’accent sur les multiples attentes du public, selon lesquelles 40% des usagers se rendent à la bibliothèque pour d’autres raisons que d’emprunter des livres. La naissance des médiathèques, développant différentes approches de la lecture, et d’autant plus avec l’arrivée du numérique, ont fortement contribué à répondre aux nouvelles demandes des usagers. En 1975, le rattachement des bibliothèques françaises de lecture publique à la Direction du livre du Ministères de la Culture constitua un tournant majeur. Les bibliothèques s’affranchissant de leur rôle pédagogique, s’émancipèrent en offrant un accès libre à la culture sous toutes ses formes. Et dès les années soixante, les bibliothèques pour enfants, en grande partie sous l’impulsion de la Bibliothèque de La Joie par les livres à Clamart, ouvrirent la voie et proposèrent des actions culturelles, se distinguant par leur dimension ludique. Elles durent alors adapter leur agencement pour accueillir les activités du jeune public, telle que l’heure du conte.
L’oralité a toute sa place à la bibliothèque, et pas seulement auprès des plus jeunes. La parole est la première forme du texte. La lecture d’un texte écrit s’est longtemps pratiquée à haute voix. L’oralité a donné naissance au conte, à la poésie, au théâtre. Les formes orales de la littérature se retrouvent dans différentes formes d’animation : spectacles, concours d’improvisation, lectures à voix haute par des acteurs, les auteurs ou les usagers eux-mêmes. Mais, la parole est aussi le vecteur du savoir par le biais de colloques, tribunes, et débats. Toutes les formes de discours et d’échanges, aussi bien publics que privés, s’accroissent en bibliothèque.

Si les bibliothèques multiplient et favorisent les échanges en leur sein, elles déploient aussi de nombreuses actions « hors les murs » partant à la rencontre de nouveaux publics n’ayant pas la possibilité de se déplacer ou déconnectés des bibliothèques pour des raisons variées (illettrés, intimidés, indifférents, …). Proches de l’action sociale, ces actions culturelles sont très hétérogènes, elles sont souvent associées à des manifestations de plus ou moins grande envergure et à d’autres activités. Pour ce faire, les bibliothécaires multiplient et diversifient les partenariats avec différents acteurs locaux. Et peu importent les moyens, l’important est de mutualiser les ressources, les savoir-faire, et de collaborer. Ces évènements sont autant d’occasions de donner une vision plus dynamique des bibliothèques.

Mais les actions culturelles ne s’arrêtent pas à l’imprimé, les médiathèques ont la capacité de promouvoir les arts au sens large, auprès d’un public sans cesse plus avide de culture. On peut y écouter de la musique, y voir des expositions qui témoignent de la place grandissante de l’image et des arts graphiques dans la société contemporaine. Les bibliothécaires ont ainsi l’opportunité de valoriser et promouvoir des formes graphiques, des courants esthétiques, et de présenter des thématiques les distinguant de celles mises en avant dans les musées. Ces manifestations peuvent sortir du cadre de la bibliothèque et irradier grâce à différents canaux de diffusion et de communication.
Cependant, quelles que soient les actions qu’elles engagent, les bibliothèques doivent veiller à rester dans leur champ de compétences et rester en relation avec le livre et la lecture sous toutes ses formes. Elles doivent, aussi, demeurer des lieux de liberté.

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Créer et partager des contenus avec les familles aborigènes dans le Territoire du Nord australien

Les Aborigènes, décimés par les colonisateurs européens, restent largement marginalisés dans leur pays. La Bibliothèque du Territoire du Nord déploie des actions remarquables pour susciter la création de contenus issus de la culture aborigène et de la vie des jeunes d’aujourd’hui. Ces actions s’insèrent dans une politique de développement de la lecture et de l’accès aux nouvelles technologies, qui ouvre en même temps à l’interaction avec le reste du monde.

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Transmettre le patrimoine au Cameroun : des actions phare

L’auteur explique le besoin de transmettre le patrimoine pour la sauvegarde de l’identité culturelle, y compris linguistique. Elle évoque les projets envisagés au niveau national dans ce sens puis elle présente en détail deux actions phare : une collecte nationale de proverbes qui, une fois publiés, enrichiront les collections des bibliothèques, et le travail remarquable réalisé auprès des jeunes par la bibliothèque de la Fondation AfricAvenir à Douala.

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