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Moussa, un jeune garçon infirme, vendant des cordes au marché, n’arrive pas à trouver d’acheteur pour sa marchandise, en dépit de ses efforts. Tout à coup, le marché est en émoi et les gens se mettent à courir dans tous les sens...

Une fourmi découvre un morceau de pain et veut le prendre pour le partager avec sa famille. Un margouillat arrive et réclame ce bout de pain. Bien plus grand et plus fort que la fourmi et sourd aux arguments de cette dernière, le margouillat s’en va en emportant le pain.

Suite à une bénédiction prononcée par sa tante, Kakuka demande à sa maman pourquoi on demande que le repas soit aussi abondant que l’arachide de Mossassi A’Tsala. La maman raconte alors la légende de ce vieux sage dont la mémoire remonte à la période précoloniale, autrement dit à une époque où on craint encore les marchands d’esclaves. Effectivement, à l’approche de trois Blancs, le village se vide...

Kakuka est le héros d’une série « Les aventures de Kakuka » comportant quatre titres : Kakuka apprenti maçon, Kakuka et l’arachide qui ne finissait pas, Kakuka visite la cathédrale Sainte-Marie, Kakuka au village. Kakuka est un petit garçon de 6-7 ans, impulsif, curieux, actif, tendre. Dans Kakuka au village, l’enfant part en vacances au village avec sa grand-mère, retrouver la famille. 
 

L’histoire se passe à l’intérieur de la famille, une famille citadine. C’est l’histoire de Cocotte et sa famille. Le père, bien que rapidement introduit, est absent du reste du récit. On nous présente d’abord Cocotte, l’héroïne, une petite fille gâtée, au centre de l’affection de ses parents et chouchoutée par sa mère. Elle a un grand frère de dix ans, plutôt indépendant et dont les intérêts sont évidemment différents des siens. 

Cocotte Eyang est une petite fille délurée ; sa tante lui offre une baguette magique pour ne plus avoir peur de dormir seule. Quel cadeau ! La baguette l’introduit dans l’univers des princesses fruits qui déposent de beaux fruits sur les arbres. Devant un bananier mal en point, elle obtient de devenir princesse Banane pour une nuit.

Une petite sœur subtilise le livre de son grand frère caché sous son oreiller en y mettant ingénieusement le cahier de leur père. Le frère est au désespoir, la sœur lit en cachette dans sa chambre et finalement, les enfants liront de concert le livre. 

Un enfant, depuis sa chambre, entend ses parents discuter et ils ne sont pas d’accord. Sa mère voudrait qu’il aille à l’école mais son père pense qu’il sera plus utile à sa famille en restant au village. 

Ce livret d’activités pour petits et grands, susceptible d’amuser aussi les adultes de tous âges, introduit ses lecteurs-utilisateurs au concept de mot-valise. Remarquablement bien construit, convivial, ludique, s’adressant aux groupes comme aux individus, à travers une progression sans risques et un soutien adapté à la diversité de son public, il définit et explique le mot-valise, et en offre de nombreux exemples.

Titre et couverture, intrigants, introduisent un abondant récit, largement illustré de couleurs vives et de photographies, qui confirme l’impression première. Le narrateur, à la première personne, est en effet un sac plastique à qui est confié le rôle de lanceur d’alerte: dans cette région de l’Afrique de l’Ouest – le Togo –,la surabondance de ces sachets est une plaie. Hygiène, pollution… la liste est longue. L’autrice n’y va pas par quatre chemins, embarquant le lecteur dans une déambulation urbaine menée tambour battant pour suivre l’objet dans ses pérégrinations hasardeuses, chacune illustrant les méfaits à tous les étages et la passivité.