Monde Arabe
Les montagnes
أساطير الجبال
Les montagnes de Walid Taher sont des montagnes imaginaires, qui ne sont jamais loin de l'eau, de la mer, sur laquelle flottent le plus souvent des bateaux – cargos, paquebots, canots, voiliers –...
LV
Monde Arabe
Les montagnes de Walid Taher sont des montagnes imaginaires, qui ne sont jamais loin de l'eau, de la mer, sur laquelle flottent le plus souvent des bateaux – cargos, paquebots, canots, voiliers –...
LV
Monde Arabe
Pour ce deuxième volet de la trilogie consacrée à l'Égypte, Ramona Bădescu et Benoît Guillaume, continuant à mettre à profit une résidence d'écriture à l'Institut français d'Égypte, laissent de côté le Caire et les pyramides et s'éloignent des villes.
LV
Monde Arabe
Fidèle à son travail sur les mots et leur traduction, la maison d’édition Le port a jauni nous livre dans cet album bilingue français-arabe un jeu poétique sur le mot « toupie » et sa traduction en arabe « boulboul » بلبل qui veut également dire « rossignol ». Les poèmes en français sont très dynamiques, et la traduction de Golan Haji rend fidèlement cette vivacité.
NS
Monde Arabe
Salah Elmour, originaire du Soudan, a étudié les arts appliqués à l’université de Khartoum avant de devenir peintre et illustrateur. Il puise son inspiration dans l’art populaire et les fresques peintes sur les murs d’argile des maisons de la Haute Vallée du Nil. Chabandour est magicien, un magicien peu ordinaire qui ne fait pas sortir de lapin de son chapeau mais une palmeraie ou une autruche d’une boîte d’allumettes. Ce récit poétique de magie est accessible pour les plus jeunes. Le texte est bilingue arabe-français, et il faut saluer la nouvelle traduction de Mathilde Chèvre qui donne un réel élan aux mots du poète et permet une redécouverte émerveillée de cet album.
CB
Monde Arabe
Nous retrouvons dans cet ouvrage l’ambiance des rues du Caire, le rythme tranquille des passants qui déambulent sur la corniche d’Alexandrie, les jeux des enfants, la musique qu’on entend un peu partout, les odeurs, la vie quotidienne, le temps qui passe… Un vécu sensuel restitué aussi par les illustrations qui, en s’attardant parfois sur un détail typique, nous rendent bien l’ambiance de ces villes pleines de vie. Nous voici transportés en Égypte, le temps d’une lecture « sensorielle »…
HC
Monde Arabe
Christian Tortel et Walid Taher reviennent pour un deuxième recueil de thoulathiyat, ces tercets créant des ponts entre les langues française, arabe, mais aussi japonaise, tant leur forme évoque celle des haïkus. La thématique automnale invite à la mélancolie (« Dans sa coquille / l’escargot vit sa vie / sans câlin »), tandis que du clair-obscur nocturne émergent d’oniriques oxymores (« Nuit d’orage en furie / passe un homme / tranquille »). Faussement simples, ces très courts poèmes portés par la douceur du pinceau de Walid Taher, tout de blanc et de noir sur des aplats ocre d’or, installent une mélodie envoûtante, propice à la méditation.
CP
Monde Arabe
Les éditions Le port a jauni rééditent ce bel album paru en 2018, légèrement modifié pour pouvoir entrer dans la collection « Poèmes », cette collection vraiment bilingue puisque les textes sont conçus pour pouvoir se lire aussi bien dans le sens de la lecture du français que dans celui de l’arabe.
MW
Monde Arabe
Juste le ciel et nous… Comment parler de ce poème d'Annie Agopian sans le paraphraser ? L’autrice interroge avec des mots simples et de façon subtile le rapport de l'être humain à l'univers, à la nature, en évoquant le sol et l'herbe, le ciel et le vent, la nuit, la vie, la germination des graines, la montée de la sève. Sans en avoir l'air, elle oppose la brièveté de la vie humaine au retour des saisons et à la nuit des temps, à l'échelle des temps géologiques et de leurs phénomènes.
LV
Monde Arabe
La vie quotidienne d’un berger au Soudan, rythmée par l’école, la récolte, les courses pour rattraper les chèvres gourmandes qui risquent de causer des soucis… Une vie paisible, brisée par la destruction du village « disparu de la carte et du paysage, Bo Baïe Sejilie parti en fumée ». Ce récit à la première personne est porté à quatre mains : par Assam Mohamed, qui a quitté le Soudan suite à la destruction de son village et qui est arrivé en France après un long chemin d’exil, et par Elsa Valentin, qui a donné des cours de français à Assam et a saisi l’occasion pour apprendre des mots d’arabe.
HC
Monde Arabe
Un album au format cahier, aux angles arrondis, au texte bilingue français-arabe.
Ouvrons ce livre : sur la page de titre en français, un homme au corps d'oiseau. Tournons la page : une maison, le toit couvert de neige, sous un ciel sombre.
LV
Le grand frère de la narratrice est l’objet de la colère quasi muette de sa mère. Des sourcils froncés sur la page de gauche, une unique réprobation sans explication sur la page de droite : « Valéry ! » Mais qu’a donc bien pu faire ce grand frère pour provoquer l’ire maternelle ? Le suspens dure au cours de double-pages où la petite sœur s’interroge en repensant à la journée qui vient de s’écouler sereinement entre lac, montagne et arbres fruitiers. Pendant ce temps-là, nous tournons les pages et notre regard est attiré par un tout petit pot de miel présent sur chaque numéro de page comme un rappel du titre et une annonce du dénouement. En attendant, l’angoisse de la petite sœur s’étire devant une colère qui ne la touche pas directement mais l’atteint fortement. La chute a une portée universelle car elle parle d’injustice involontaire du parent au sein d’une fratrie. A la lecture de l’album, on est frappé par la beauté des illustrations et tout particulièrement des arbres fruitiers et de leurs fruits : les pruniers mombins, les anarcadiers et les manguiers. Les illustrations de ce livre ont reçu en 2019 le premier prix du Prix Hervé Gigot pour l’illustration du Livre jeunesse en Afrique.
Cet album est un magnifique hommage au palmier-dattier – arbre béni entre tous… et probablement le plus ancien parmi les arbres cultivés – planté par la tante du narrateur dans la cour de la maison commune. Un arbre qu’elle éleva comme son propre enfant, et qui fut le lieu de tous les événements importants de la vie de la famille...
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.